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Production et productivité marginale Pour commencer, il faut rappeler que l’on se situe dans le modèle concurrentiel de base : les consommateurs, bien informés, connaissent le « prix courant » ; les entreprises doivent donc vendre au prix courant pour ne pas faire faillite : elles sont « preneuses de prix ». Mais une entreprise peut contrôler ses coûts totaux qui dépendent du niveau de production et des ses choix de facteurs, autrement dit de ce qu’elle produit et la façon dont elle le produit. I/ Facteurs de production, fonction de production et productivité. • L’entreprise doit gagner de l’argent et veut en gagner le plus possible : elle maximise son profit, c`est­à­dire qu’elle essaie de toujours atteindre le niveau maximum de production pour une quantité donnée de facteurs, autrement dit elle cherche à accroître sa productivité. Recettes = quantité vendue x prix. Profit = recettes ­ coûts. Coûts = dépenses totales effectuées pour produire ces biens. Une entreprise utilise des intrants ou facteurs de production qui sont des biens qu’elle utilise pour produire. Ils regroupent travail, fournitures et biens de capital. Les coûts totaux de l’entreprise sont la somme des coûts des facteurs de production c`est­à­ dire : ­le coût de la main d’œuvre : ce que l’entreprise verse aux salariés et aux cadres qu’elle paye pour les diriger. ­le coût des fournitures : les matières premières et la consommation intermédiaire (la consommation intermédiaire est ce qui est acheté à d’autres entreprises comme les semences, les engrais, le carburant, le charbon…) ­le coût des biens d’équipement : c’est le coût des machines et des infrastructures (les immeubles, les usines…) • On appelle « fonction de production » la relation entre les montants d’intrants requis et celui de produit pouvant être obtenu. La fonction de production est donc la relation entre la quantité maximum d’un produit pouvant être obtenue et les intrants exigés pour le fabriquer, dans la mesure où l’entreprise cherche à maximiser ses coûts et par là même son profit. L’entreprise peut modifier la façon dont elle combine travail, fournitures et biens de capital jusqu’à trouver la technique de production la moins coûteuse pour la qualité et la quantité d’un produit données. •La notion de productivité ­La productivité totale désigne le montant total de la production, en unités physiques. ­La productivité moyenne désigne le rapport entre la production et la quantité de facteurs de production en tout point de la fonction de production (production / facteurs de productions. Par exemple pour 100 pelles et 10 travailleurs, la productivité moyenne est de 10.). ­La productivité marginale d’un intrant est la production supplémentaire provoquée par l’ajout d’une unité de cet intrant, alors que les autres facteurs sont maintenus constants. (Par exemple quand l’intrant est un travailleur, la productivité marginale de ce travailleur correspond à l’accroissement de production obtenu par l’addition de ce travailleur.). II/ Productivité marginale et rendements décroissants, croissants et constants. • Selon la loi des rendements décroissants, la productivité marginale de chaque unité d’intrant diminue à mesure que la quantité de ce facteur augmente, en maintenant constants tous les autres facteurs de production. Par exemple, si on prend le nombre de travailleurs sur un champ comme seul facteur de production variable, plus le nombre de travailleurs sur le champ augmentera, pour une même quantité de terre (considérée un facteur constant), plus la productivité marginale des travailleurs diminuera et donc le rendement sera décroissant. Donc chaque unité supplémentaire engendre bien une augmentation de la production, mais chaque fois plus faible que celle qui la précède. A un certain stade, on n’obtient plus aucun accroissement de la production, c`est­à­dire que la production augmente proportionnellement moins que le facteur de production (par exemple si on multiplie le nombre de travailleurs par deux, la production, elle, ne double pas.). Pour résumer, on peut dire que quand on augmente la quantité utilisée d’un facteur de production, les autres facteurs restant inchangés, l’utilité marginale d’une unité supplémentaire de ce facteur diminue (Elle peut même faire diminuer la production quand les travailleurs, trop nombreux sur le champ, finissent par se gêner les uns les autres et perdent par conséquent en efficacité.). • Les rendements sont croissants lorsque la production augmente proportionnellement plus que le nombre d’intrants : la productivité marginale du facteur augmente avec la quantité produite (Autrement dit un travailleur supplémentaire permet une augmentation de la production plus forte lorsque l’entreprise produit beaucoup que lorsqu’elle produit peu.). • Les rendements sont constants lorsque chaque unité supplémentaire d’un intrant fait augmenter la production d’un montant égal (Si on multiplie le nombre d’intrants par deux, la production double.). III/ Limites d’application. • Les rendements décroissants et les productivités marginales font référence à la sensibilité du produit à une augmentation d’un seul intrant. Mais il se peut que plusieurs intrants augmentent en même temps. Les rendements d’échelle reflètent la sensibilité de la productivité totale à une augmentation proportionnelle de tous les facteurs. Ainsi, les rendements d’échelle sont constants lorsque une variation de tous les intrants entraîne un accroissement proportionnellement identique. Les rendements d’échelle sont décroissants lorsqu’une augmentation équilibrée de tous les intrants conduit à un accroissement moins que proportionnel du produit total. Les rendements d’échelle sont croissants lorsqu’une augmentation de tous les intrants entraîne une augmentation plus que proportionnelle de la production. • La production nécessite aussi du temps et donc inversement celui­ci a un rôle sur la production. Il faut distinguer trois périodes. Dans la très courte période, celle si est si courte que la production est fixée, c`est­à­dire qu’il ne peut y avoir aucun changement de production (Dans le cas ou, par exemple, une usine concurrente serait tombée en panne et que l’augmentation de la demande en découlant pourrait augmenter mon profit, si j’avais le temps de m’adapter). La courte période est un temps durant lequel les firmes peuvent adapter la production en modifiant les facteurs variables (ceux qui augmentent ou diminuent selon le niveau de production, par opposition aux facteurs fixes, qui ne varient pas selon la production, comme par exemple le conseil administratif, le responsable de personnel…), mais ne peuvent faire varier le capital. En longue période, en revanche, l’entreprise peut faire varier tous les facteurs fixes et variables, y compris matières premières, travail, et capital. • Le progrès technique, c`est­à­dire les changements de la technologie (innovations de produits, donc invention de produits nouveaux, et innovations de processus, qui développent des techniques de production nouvelles ou plus performantes), provoque un déplacement vers le haut de la courbe de produit total, soit une augmentation de la productivité pour une même quantité d’intrants d’une année sur l’autre. Bibliographie : ­Samuelson­Nordhaus, Micro­économie. ­David Begs, S. Fischer, R. Dorhbusch, B. Bernier, H.L. Vedie, Micro­économie. ­Dominique Salvatore, Micro­économie. ­J.E. Stiglitz, Principes d’économie moderne. ... - tailieumienphi.vn
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