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  1. Article original Méthode pour caractériser l’irrégularité de la forme des tiges en section transversale et son évolution au cours du temps JP Bouillet Mission CIRAD-Forêt, BP 745, Antananarivo, Madagascar 12 (Reçu le le 25 septembre 1991; accepté septembre 1992) Résumé — La section transversale des tiges est souvent assimilée à un disque parfait ou quasi- alors que cela reste en fait une exception. Diverses définitions sont classiquement données parfait, pour définir l’ «excentricité» d’une tige, mais aucune d’elles ne permet de caractériser assez précisé- ment le centre géométrique de la section et son évolution au cours du temps, ce qui est le but de cet article. L’«excentricité» recouvre l’excentricité en elle-même, non-concordance entre centre géomé- trique de la section et moelle de l’arbre; le méplat, aplatissement de la section résultant de la crois- sance privilégiée dans une direction donnée. La caractérisation de l’excentricité est basée sur l’assi- milation des accroissements radiaux annuels à des vecteurs et sur l’évolution de leur somme. On peut connaître ainsi l’excentricité résultant de l’apparition de chaque nouvel accroissement annuel et l’évolution du centre géométrique de la section depuis l’origine. On peut rapprocher les observations faites à un même niveau pour différentes tiges, à différents niveaux d’une même tige et sur des arbres de vigueurs différentes. Le méplat est caractérisé. L’utilisation de diamètres passant par la moelle est préconisée si le nombre de rayons étudiés est assez élevé (≥16). excentricité / méplat / méthodologie / forme des arbres method to characterize irregularity in the cross-sectional form of a stem and Summary — A its evolution with time. The section perpendicular to the stem axis (SPSA) is often considered to be a perfect or almost perfect disk, although in fact this case is exceptional. The aim of this study was to characterize the eccentricity of SPSA by estimating its geometric center and its evolution with time. Eccentricity includes: eccentricity itself, ie no concordance between the geometric center of SPSA and the pith; - flattening of the SPSA due to a greater increment in a given direction. - Eccentricity is characterized by identifying several radial increments to vectors and the evolution of their sum. It is therefore possible to characterize eccentricity resulting from each year of growth and the evolution of the geometric center of SPSA from the beginning. It is also possible to link observa- tions made at the same height for different trees, at different heights for a given tree and for trees with different vigors. Flattening can be accurately characterized by diameters passing through the pith if the number of radii is equal to at least 16. eccentricity / flattening / methodology / bole form
  2. INTRODUCTION il convient de la caractériser, afin de pou- voir en tenir compte ultérieurement. Plusieurs études prenant en compte le problème de la forme des arbres retien- CARACTÉRISATION GÉNERALE nent a priori que la section transversale de DE L’EXCENTRICITÉ la tige aux différents niveaux du tronc (notée section dans la suite de l’article) est L’«excentricité»** d’une tige notée E peut disque parfait. un être définie de plusieurs manières. Ainsi, Cette hypothèse est présente dans de en se référant à la figure 1, on peut poser nombreux travaux se rapportant au profil que l’excentricité est définie comme : en long des tiges qui donnent classique- le rapport du plus grand rayon à celui qui - ment le diamètre, supposé constant, lui est opposé (Polge et III, 1967) : E 1 = quelle que soit l’orientation selon laquelle il R/r; il faut remarquer que le rayon opposé est pris, comme une fonction de la hau- au plus grand n’est pas forcément le plus teur* (Cailliez, 1980; McClure et al, 1986; petit, par exemple ici r1 < r; Demaerschalk et al, 1977; Kozak, 1988; Farrar, 1987; Lowell, 1986; Gordon et al, le rapport entre le diamètre perpendicu- - 1986; M’Hirit et al, 1983; Armitage et al, laire au plus grand diamètre et ce dernier 1980). et Wensel, 1988) : (Monserud, 1979; Biging est à remarquer que Polge M d/D; il 2 E = = D’autres travaux consacrés plus particu- et IIIy (1967) définissent ce rapport comme lièrement à l’étude de la répartition de la caractérisant le méplat M de la section; surface des cernes annuels le long du entre le plus rapport de la différence tronc le supposent implicitement que cette - hypothèse est vérifiée (Mitchell, 1975; Mit- grand diamètre et le diamètre perpendicu- chell et al, 1972; Farrar, 1961; Larson, laire à dernier diamètre (Williamson, ce (D-d)/d D/d - 1 1963). 1975) : E 2 1/E 1; - 3 = = = forme par- section Mais, fait, le du plus petit diamètre au plus rapport en une en - faite de quasi parfaite disque (Kellog et Barber, 1981) : E = d’/D; reste sou- grand 4 ou vent l’exception, comme l’ont montré par s’entendent sous toutes ces mesures exemple Williamson (1975) et Monserud écorce, mais il est évident qu’il serait pos- sible aussi de définir une excentricité sur (1979) sur Pseudotsuga menziesii, Kellog et Barber (1981) sur Tsuga heterophylla, écorce. Daniels et Schutz (1975) sur Pinus patula La des définitions utilisées multiplicité ou Biging et Wensel (1988) sur différentes montre que la notion d’excentricité n’est espèces de conifères poussant en mé- toujours facile à quantifier précisé- pas lange; de la même façon, l’excentricité ment. Cette situation est préoccupante parfois fortement prononcée de Pinus pi- dans la mesure où ce phénomène a des naster dans le massif des Landes en répercussions sur les propriétés technolo- France est un fait bien connu (Polge et IIIy, giques du bois. En effet, il est classique- 1967). ment avancé que l’excentricité d’une tige Cependant, même si l’on admet que les s’accompagne de la formation de bois de arbres puissent présenter une excentricité, réaction (de compression chez les rési- * Souvent équation du type d/D1, 30 m f(h/HT). d : diamètre de la tige à une hauteur h; D1, 30 m = = diamètre de la tige à 1,30 m et HT : hauteur totale de la tige. ** Traduction de l’anglais eccentricity.
  3. neux, de tension chez les feuillus) (Coue et al, 1990; Fournier, 1989; Détienne, 1976; Wilson et Archer, 1983). Or ce type de bois présente des caractéristiques diffé- rentes de celles du bois normal et conduit à l’obtention de produits aux qualités tech- nologiques inférieures (Coue et al, 1990; Fournier, 1989; Détienne, 1976). Il est donc important d’obtenir des arbres à faible excentricité et, en corollaire, de pou- voir quantifier l’impact éventuel des fac- du milieu (traitements sylvicoles, teurs vent, température...) sur ce phénomène. Les définitions précédentes ne permet- tent pas de répondre à cet objectif. En effet, seules 2 directions sont utilisées pour caractériser l’irrégularité de la section. centricité peut varier suivant les indices Une même valeur d’indice peut donc re- employés (fig 3). couvrir des formes de section sensible- Ajoutons que les ment différentes (voir fig 2 par rapport à la auxquels auteurs nous faisons référence ne se préoccupent que définition de E et E De plus, le classe- 23 ). de la caractérisation de l’état final et que ment des individus en fonction de leur ex-
  4. section donnée, il ap- En fait, pour une paraît utile de pouvoir : «définir» un point se rapprochant le plus possible du centre géométrique de la section; cela est néces- saire pour caractériser avec assez de pré- cision le vecteur moelle - centre géométri- les différentes définitions proposées ne fa- que; et de rendre compte de l’évolution de cilitent pas l’étude de l’évolution de l’ex- l’excentricité au cours de la croissance de centricité, dans la mesure où les différents l’individu. paramètres sollicités (plus grand diamètre, Afin de répondre à la première exi- plus grand rayon) peuvent changer de gence, un certain nombre d’auteurs tentent long de la croissance de tout support au d’assimiler les sections des tiges à des l’arbre. surfaces dont il est aisé de connaître le En dernier lieu, il apparaît que ces para- centre géométrique. Boissieras mètres tentent de recouvrir 2 notions : (1984) consi- Par exemple, dère ainsi la section de Pinus pinaster l’excentricité proprement dite, c’est-à- - dire la non-concordance entre centre géo- comme étant celle d’une ellipse, dont sont métrique de la section et moelle de l’arbre; déterminés expérimentalement le grand axe qui passe, par hypothèse, par la le méplat caractérisant l’aplatissement - moelle de la tige, puis le petit axe perpen- de la section, dû à la croissance moindre diculaire passant par le milieu du grand sur un diamètre par rapport au diamètre axe. perpendiculaire (passage du périmètre de la section d’une forme générale circulaire Cependant, il faut souligner que la à une forme générale d’ellipse). section des arbres n’est évidemment ja- mais rigoureusement assimilable à une Il est essentiel de distinguer ces 2 no- surface régulière, et que cette assimilation tions, l’a indiqué Pawsey (1966); comme peut entraîner un biais important dans Polge et IIIy (1967) en ont tenu compte en l’évaluation des aires des sections, ou de proposant 2 indices différents; une section l’accroissement en surface terrière produit peut, par exemple, présenter une forte ex- sur une période donnée (Biging et Wensel, centricité tout en étant en forme de disque 1988). et une autre aucune excentricité parfait mais un méplat important Il apparaît donc souhaitable de pouvoir (périmètre en forme d’ellipse) (fig 4). méthode relativement aisée une proposer
  5. à mettre en oeuvre, et permettant de carac- tériser avec assez de précision l’anisotro- pie radiale d’une section à un instant donné, et son évolution au cours du temps. EXCENTRICITÉ La méthode que nous proposons est fon- dée sur l’assimilation des accroissements radiaux annuels à des vecteurs et sur l’évolution de leur somme. Cette idée été avancée par Marutani a et al (1987), dont les travaux servent de base à la présente étude. Principes de la méthode proposée par Marutani et al Soit rondelle prélevée perpendiculaire- une ment à l’axe de la tige et, sur le plan de repère (0, j) où i, 0 est la cette rondelle, un et &jadnr; et &jadnr; , moelle de l’arbre 2 vecteurs uni- taires orthogonaux. Les accroissements radiaux annuels sur chacun des 4 demi- axes associés à &jadnr; et &jadnr; peuvent être repré- &tnaj d r; , vt ecteurs &jadnr; sentés par les &t &trndaj ; et (fig ,jadnr; 5). La résultante&tdja nr; Si la procédure précédente est appli- quée depuis l’origine de l’arbre où le cen- caractérise la déformation (prise ici au trage de la section est évidemment parfait, sens de non-centrage) due à la croissance il est possible de connaître la déformation durant l’année t considérée. , T &jadnr; liée à la croissance depuis l’origine de cette déforma- Notons et l’amplitude jusqu’à un âge T donné. tion : La direction de la déformation est don- née par : la notation utilisée En cohérence avec précédemment, nous avons :
  6. Amélioration de la méthode proposée En privilégiant l’étude des accroissements, Marutani et al négligent la définition et l’évolution du centre géométrique. Par ailleurs la méthode qu’ils proposent se li- mite à la mesure de 2 diamètres; or, il a été précisé précédemment que 2 direc- tions ne permettent pas de rendre compte, dans la plupart des cas, de l’irrégularité d’une section, ni de rapprocher les obser- vations réalisées sur différents niveaux d’une même tige, ni celles effectuées sur Ce type de démarche permet d’obtenir un même niveau pour différentes tiges. des représentations graphiques comme C’est pourquoi les améliorations qui celle présentée sur la figure 6. vont suivre sont proposées. Définition et évolution géométrique d’une section du centre En restant dans le contexte proposé par al, le vecteur Marutani et /4 T &jadnr; «caractérise» le centre géométrique G de T la section à l’âge T, et l’évolution de ce centre est décrit par une trajectoire dont les &t sont les composantes, puisque /4 jadnr; Remarque : par centre géométrique, on en- tend celui défini en fonction des crois- sances radiales relevées sur les 2 dia- mètres de référence. En fait, le centre défini comme géométrique n’est qu’une estima- tion d’autant moins précise que la forme de la section s’écarte d’un disque parfait et que le décentrage est prononcé. Cette estima- tion peut être améliorée en prenant un nombre plus élevé de diamètres. Accroissement annuel 2N diamètres sur de référence Le raisonnement tenu précédemment pour 2 diamètrespeut être étendu à l’utilisation
  7. Approche analytique il est possible de Analytiquement parlant, , vt ecteurs &jadnr; définir les coordonnées des &T jadnr; et celles du centre géométrique GT dans le repère (o, &jadnr;, &jadnr;). r la longueur du m rayon Notons e (T,m) (celui qui fait un angle (m-1) &pi; / 2N avec&jadnr;) à l’âge T, les coordonnées des vecteurs &tnaj d r; T et &jadnr; et de G ont pour valeur : T de 2N diamètres, 2 rayons consécutifs étant séparés de &pi; / 2N radian. En effet, à chaque couple c de dia- mètres (c = 1 à N) perpendiculaires va cor- respondre : à la croissance déformation &t,cliée jadnr; une - t, d’amplitude e et faisant durant l’année (t,c) aveci; angle &jadnr; un (t,c) une déformation &jadnr; liée à la croissance T,c - depuis l’origine jusqu’à une année donnée T, d’amplitude Eet faisant un angle &T,c jadnr; T,c i. avec de définir 9 et Il donc (figs possible sera 10) :
  8. Le centre géométrique ainsi défini est donc la ligne de plantation* - il est pos- rant sur le centre de gravité des points de coordon- définir les repères (o,&jadnr;,&jadnr;)et sibte de (o’,&jadnr;’,&jadnr;’). nées : Pour une même évolution du centre géométrique durant une année don- née, ici la dernière à titre d’exemple, il ap- paraît que le vecteur &tdja nr; / 4 est, logique- ment, orienté différemment par rapport à&jadnr; et à &jadnr;’. En fait, pour pouvoir comparer directe- définis pour m variant de 1 à 4N. ment l’évolution des centres géométriques, À titre d’exemple, l’évolution des coor- il faudrait pouvoir «superposer» les 2 re- pères, ce qui revient à connaître l’angle &jadnr;, données du centre géométrique de la sec- tion représentée à la figure 1 est donnée tt car &jadnr;’ =&jadnr; . - dans le tableau I. Rapprochement des observations faites à un même niveau pour différentes tiges Il est essentiel de rappeler que l’évolution du centre géométrique s’entend dans un système de référence donné et que les ex- Remarque : la démonstration serait équi- centricités relevées sur 2 arbres ne peu- valente quel que soit l’endroit de la section vent pas être comparées directement. où se situent 0 et 0’. La figure 11 met en évidence ce pro- Pour connaître l’angle &jadnr;, de pou- il suffit (j, (j’, blème : soit 2 arbres qui ont, à un niveau voir calculer les angles SN), SN) et donné, exactement la même forme de sec- SN représentant une direction de réfé- tion (ici un disque parfait), mais qui présen- rence (sud/nord par exemple ou, comme il tent des excentricités différentes. À partir a été suggéré précédemment, la direction d’une référence commune - par exemple de la ligne de plantation). le milieu d’une face du tronc en se repé- L’utilisation de cette dernière direction référence est dans la pratique sou- comme vent à recommander, car elle permet de re- pérer plus facilement sur le terrain la posi- tion des arbres voisins de l’arbre sujet, cela dans le but de tenter d’évaluer l’influence de ceux-ci sur l’excentricité étudiée. Rapprochement des observations faites à différents niveaux d’une même tige qui vient d’être avancé au paragraphe Ce «Rapprochement des observations faites à un même niveau(...)» peut être repris, à la lignes étant supposées orientées dans la même direction. * Toutes les
  9. différence les rondelles sont permette de matérialiser cette direction près que plus prélevées à un niveau élevé dans l’arbre, de précision. avec assez et moins le nombre d’années de crois- On considère tout d’abord une direction prises en compte est important. sance &jadnr; donnée (la ligne de plantation, par L’évolution du centre géométrique ne exemple). À toute génératrice extérieure concernera donc pas forcément des inter- du tronc G correspond une «génératrice valles de temps de même amplitude selon opposée» G’ obtenue comme l’intersection les niveaux, et il faudra en tenir compte du tronc et des droites de direction D s’ap- dans les rapprochements des différentes puyant sur G. La position d’une rondelle excentricités relevées. est déterminée par la donnée des 2 points opposés situés sur G et G’. On peut obte- Remarque : puisque l’importance d’une di- rection de référence est apparue, il semble nir ces points en utilisant un appareil du type de celui présenté sur la figure 12, intéressant de proposer une méthode qui
  10. réglé de telle façon que D aient , &jadnr; 1 &jadnr;’et . 2 et= &jadnr;’ &jadnr; même direction Il est impératif de réaliser cette opéra- tion avant que les différentes rondelles ne avecteur représentant l’accroissement (m,t) soient prélevées. En effet, si cela n’est pas durant l’année t relevé le m rayon de e sur le cas, le fait que les différentes rondelles référence. soient susceptibles d’être mobiles, bien que d’une manière limitée, autour d’un axe depuis l’origine jusqu’à une année T - pivot* - la génératrice de référence - conduit inévitablement à une imprécision dans l’établissement de la direction de ré- férence. ET la déformation de la section liée à avec Indices supplémentaires la croissance depuis l’origine jusqu’à une année T donnée, comme définie au para- Il est possible, pour caractériser au mieux graphie «Principes de la méthode propo- la déformation de la section, d’introduire sée par Marutani et al», un pourcentage de distorsion (Marutani et al, 1987). Celui-ci permet de rapprocher l’évolution de l’excentricité d’une section et l’accroisse- ment radial de cette dernière, en tenant compte, par exemple, du fait que 2 sections De la même façon, il serait possible d’em- peuvent présenter des accroissements ra- ployer pour caractériser l’excentricité d’une diaux moyens différents, mais une évolu- évolution section et son tion comparable de leur excentricité. D’une manière générale, cet indice de- vrait permettre de mieux rapprocher les évolutions des excentricités observées sur des arbres de vigueur différente, toutes choses étant égales par ailleurs (environ- MÉPLAT nement...).Ce pourcentage est défini comme suit : Pour caractériser le méplat d’une section, il et est possible d’utiliser l’indice suivant : durant année t t e pDelta;r &d = une - avec et la déformation liée à la croissance durant l’année t telle que définie au para- graphe «Définition et évolution du centre l’ont préconisé Polge Illy (1967). et géométrique d’une section». comme * En effet, faire correspondre d’une façon sûre les différentes rondelles les unes par rapport aux autres n’est pas toujours possible (forme de la section variant sensiblement entre 2 niveaux).
  11. Diamètre passant du mé- aussi définir On «l’angle peut par le centre géométrique l’angle que fait le plus grand plat» comme diamètre avec une direction de référence définie au paragraphe «Rapprochement Il est certain que la première définition des observations (...)». L’intérêt de ce pa- semble à retenir car elle rend mieux ramètre est de pouvoir quantifier une cer- compte a priori du phénomène. taine évolution du méplat. Cependant, il est nécessaire alors, pour Cependant, il faut remarquer que le dia- chacun des centres trouvés, de se reporter mètre peut indifféremment être défini (fig à la rondelle, ce qui peut poser des pro- 13) comme passant : blèmes pratiques : laps de temps pouvant par le centre géométrique défini au para- être non négligeable entre la lecture des - graphe «Définition et évolution du centre cernes et l’interprétation des résultats, d’où géométrique d’une section»; la nécessité d’un stockage adéquat pour que les rondelles ne fendent pas, qui n’est par la moelle de l’arbre. -
  12. RÉFÉRENCES à pas toujours disposition (chambre froide). Armitage FB, Burley J (1980) Pinus kesiya. Trop For Paper 9, Commonwealth Institute, Diamètre passant par la moelle 199 p de l’arbre Biging G, Wensel LC (1988) The effects of ec- centricity on the estimation of basal area and increment of coniferous trees. For basal L’utilisation de diamètres passant par la area Sci 34 621-633 (3), moelle de l’arbre permet de calculer direc- (1984) Recherche de prédicteurs tement M pour chacune des années consi- Boissieras A de l’aptitude génétique à la crois- juvéniles dérées. De plus, les angles que font les sance en volume chez le pin maritime. Déter- différents diamètres avec la direction de mination de l’âge optimal pour la sélection. référence étant fixes et mesurés lors de la Mémoire de stage option «forêt», École fo- lecture des cernes, l’évolution de la direc- restière de Meymac, INRA, département tion du méplat pourra être facilement esti- forêt Bordeaux, 32 p mée. Cailliez F (1980) Estimation des volumes et ac- Même si cette deuxième méthode est croissement des peuplements forestiers. Vol 1, Estimation des volumes. Étude FAO- certainement moins satisfaisante, elle peut Forêts22/1, 99 p tout de même paraître acceptable si le nombre de rayons adoptés est assez Coue JC, Guitard D, Bailleres H (1990) Stabilité dimensionnelle des contreplaqués à base de élevé (&ge;16). bois d’essences différentes. Utilisation de pin maritime. Compte rendu de fin d’étude d’une recherche financée par le ministère de la Re- CONCLUSION cherche et de la Technologie, décision d’aide N° 88-A-0339, 129 p La méthode proposée tente de rendre Demaerschalk JP, Kozak A (1977) The whole compte de la déformation de la section bole system: a conditionned dual equation system for precise prediction of tree profiles. des tiges et de son évolution au cours du Can J For Res 7, 488-497 temps. Détienne P (1976) Recherche et nature du bois Elle prend en compte l’excentricité des de tension dans quelques bois tropicaux. et le tiges (décentrage observé) méplat ca- Note CTFT, 46 p ractérisant l’aplatissement d’une section. Farrar JL (1961) Longitudinal variation in the La lecture de cernes est nécessaire, le thickness of the annual ring. Forestry Chro- nombre de 8 rayons semblant un strict mi- nicle 349, 323-330 nimum pour caractériser d’une manière (1987) Stem profile functions for Farrar RM Jr pas trop grossière le phénomène. predicting multiple-product volumes in natural longleaf pines. South J Appl For 11 (3), 161- Aussi la méthode est-elle contraignante 167 quand les accroissements radiaux ne sont Fournier M (1989) Mécanique de l’arbre sur pas mesurés automatiquement, mais né- pied : maturation, poids propre, contraintes cessitent des moyens manuels (lecture au climatiques dans la tige standard. Thèse de double décimètre...). l’Institut Polytechnique de Lorraine en Cependant, l’utilisation de techniques sciences du bois, 16 novembre 1989, 257 p plus performantes (digitalisation des Gordon A, Graham JD (1986) Changes in Pinus cernes...) devrait pouvoir rendre plus radiata stem form in response to nitrogen aisée dans l’avenir l’application d’un tel and phosphorus fertilisei. N Z J For Sci 16 type de méthode. (1), 41-54
  13. Barber FJ (1981) Stem eccentricity tion à la détermination des courbes de profil. Kellog RM, in coastal western hemlock. Can J For Res Ann Sci For 40(4), 355-372 11, 714-718 Mitchell KJ (1975) Dynamics and simulated Kozak A (1988) A variable exponent taper equa- yield of Douglas fir. For Sci Monogr 17, sup- tion. Can J For Res 18, 1363-1368 plement to For Sci 21 (4), 40 p Mitchell KJ, Kellog RM (1972) Distribution of Larson PH (1963) Stem form development of fo- area increment over the bole of fertilized rest trees. For SciMonogr 5, 41 p Douglas fir. Can J For Res 2, 95-97 KE (1986) A flexible polynomial taper Lowell Monserud RA (1979) Relations between inside equation and its suitability for estimating and outside bark diameter at breast height for stem profiles and volumes of fertilized and unfertilized Radiata pine trees. Aust For Res Douglas fir in northem Idaho and northwest- em Montana. USDA For Serv Research note 16, 165-174 Int 266, p8 Marutani T, Aragami K, Yuruki T (1987) A me- Pawsey CK (1966) Lean and eccentricity in thod for analysis of annual rings influenced Pinus radiata (D Don) in the southeast of by environment (II). Bull Kyushu Univ For 57, South Australia. Aust For Res 2 (3), 22-35 1-8 Polge H, Illy G (1967) Observations sur l’aniso- Mc Clure JP, RL Czaplewski (1986) Compatible tropie du pin maritime des Landes. Ann Sci taper equation for loblolly pine. Can J For For 24 (3), 205-231 Res 16, 1272-1277 Williamson RL (1975) Out of roundness in Dou- M’Hirit O, Postaire JG (1983) Analyse de la glas firstems. For Sci 21 (4), 365-370 forme des du cèdre du Maroc. tiges Applica-
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